Le projet Ceva Santé Animale (avec le groupe Poulina) et l’Alliance numérique franco-tunisienne cités en exemple de ce que peut être un partenariat équilibré et mutuellement bénéfique entre la France et les pays africains.
Dans son discours de clôture de la conférence sous le thème «Pour un nouveau modèle de partenariat économique entre l’Afrique et la France», tenue le 4 décembre 2013, au ministère français de l’Économie et des Finances, en complément du Sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité en Afrique (6 et 7 décembre 2013), le président français François Hollande a demandé aux entreprises françaises «d’accentuer, d’amplifier leurs investissements et de le faire dans le cadre de la réciprocité». Il a cité les secteurs de l’énergie, des TIC, de la ville durable et des industries agroalimentaires: «J’ai de multiples exemples de ce dont est capable le continent africain dans une bonne coopération avec la France. (…) En Tunisie, il a été mis au point un produit vétérinaire qui sera absolument indispensable, à terme, à l’élevage avicole». M. Hollande parlait du projet Ceva Santé Animale, implanté en Tunisie depuis 2002, qui a développé un partenariat technique et commercial depuis 2006 avec le groupe tunisien Poulina. Ce partenariat a permis la mise en place d’une technique permettant d’effectuer le diagnostic et le suivi de plusieurs maladies affectant les volailles. Dans son discours d’ouverture, Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, avait appelé, de son côté, à «renforcer la présence de la France dans les secteurs de l’innovation, des nouvelles technologies et dans tous ceux qui ont trait à la ville durable dont on assiste à l’émergence sur le continent africain.» Elle a souligné, à cet égard, sur «l’Alliance numérique franco-tunisienne, signée le 5 juillet dernier lors de la visite en Tunisie du président de la République», qui «a d’ores et déjà permis la création de 20 binômes franco-tunisiens dans les domaines de l’e-santé, des incubateurs numériques, des systèmes d’information géographiques ou encore de l’édition logicielle». I. B. (d’après le site de l’Ambassade de France en Tunisie). |