L’usine de ciment de la Sotacib à Fériana (gouvernorat de Kasserine) a repris, jeudi, ses activités, après une paralysie de dix jours causée par un sit-in de travailleurs occasionnels et des membres de leurs familles.
L’usine, rappelons-le, est détenue à 55% par le groupe espagnol Cemolins.
La reprise a été rendue possible après l’intervention, jeudi matin, par des unités de l’armée et de la garde nationales, qui ont dispersé les protestataires et procédé à l'arrestation de certains d’entre eux, qui seront poursuivis en justice pour «troubles sur la voie publique».
Les 53 travailleurs occasionnels de cette unité avaient bloqué l'usine, depuis le 21 mai, empêché les autres employés d'entrer et barré la route aux camions qui devaient transporter les produits vers les marchés tunisien, libyen et algérien.
Ils accusaient la direction de ne pas avoir satisfait leurs revendications qui sont, selon l’un des protestataires, la fiche de paie et la prime du lait et de la poussière.
I. B. (avec Tap).
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