Le taux de croissance en Tunisie a atteint 4,8%, au cours du 1er trimestre 2012, en comparaison avec la même période de 2011, période au cours de laquelle, révolution oblige, la production a piqué du nez.
C’est ce qu’a indiqué Houcine Dimassi, ministre des Finances, qui participait, le 30 mai, au colloque international sur «Justice fiscale et meilleure gouvernance», organisé à l'initiative de l’association Dialogue Fiscal international.
Ce taux de croissance de 4,8% a été annoncé, il y a deux jours, par le chef du Gouvernement Hamadi Jebali, dans son entretien avec la chaîne nationale Al Wataniya 1, qui a cité un rapport de l’Institut national de la statistique (Ins).
Se félicitant du fait que les indicateurs de l’économie tunisienne ont enregistré une évolution positive, notamment ceux des secteurs agricole et touristique, le ministre a évoqué les pressions que le budget de l’Etat enregistre, actuellement, et qui devront se poursuivre jusqu’en 2014, compte tenu de la réduction des virements des entreprises publiques, suite au ralentissement du rythme de la production au cours de 2011.
En dépit de ces pressions, la Tunisie s’engage à payer une partie importante de sa dette publique au cours des années 2012, 2013 et 2014, a cru devoir assurer le ministre des Finances.
Concernant la réforme fiscale, M. Dimassi a recommandé d’établir un dialogue national, à ce sujet, dont les résultats doivent être mis à profit pour mettre en place les bases d’un système fiscal moderne répondant aux exigences de l’étape prochaine.
I. B. (avec Tap)