L’Institut arabe des chef d’entreprises (Iace) a présenté à l’Assemblée nationale constituante (Anc) une proposition visant à introduire le principe de la liberté de l’activité économique dans la nouvelle constitution tunisienne.


L’Iace, think tank proche de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), le patronat tunisien, a fait savoir, vendredi, dans un communiqué, que la proposition est faite à la lumière d’une étude axée sur la relation entre la constitution et l’économie, menée par le Centre tunisien des études économiques, relevant de l’Iace.

Ont participé à l’élaboration de cette étude, une pléiade d’experts dans le domaine de la loi économique et un groupe de chef d’entreprises.

Le communiqué affirme que «la proposition a trouvé l’appui de l’Utica ainsi que celui de la nouvelle Confédération des entreprises citoyennes tunisiennes (Conect).»

Une fois adoptée, cette proposition devrait clarifier les choix économiques fondamentaux, de manière consensuelle, à l’instar d’un nombre de pays comme l’Allemagne et la France, ce qui permettra de faciliter la tâche de tous les acteurs économiques, d’assurer la pérennité de l’économie nationale et d’améliorer le positionnement de la Tunisie à l’échelle internationale.

L’Iace a indiqué que l’introduction du principe de la liberté de l’activité économique dans la constitution permettra à l’Etat d’exercer sa tâche économique régulatrice, conformément à un référentiel constitutionnel économique sain, en adéquation avec les principes caractérisant la mondialisation économique à laquelle la Tunisie a adhéré.

Source: Tap.