Dans un article publié dans sa newsletter de juillet, le Centre tunisien de veille et d’intelligence économique (Ctvie)* parle de «légère amélioration de la situation» et d’«espoirs de reprise en Tunisie». Extrait…


«Plus d’un an après la révolution, la Tunisie peine à relancer son économie et à attirer les investisseurs. La situation est encore difficile menaçant la stabilité du gouvernement en place. Selon certaines estimations, la stabilisation du chômage requiert une croissance supérieure à 3%. Les perspectives de croissance pour 2012 relativement faible aboutissent à une chute des recettes fiscales et un creusement du déficit budgétaire sous l’effet de l’augmentation des dépenses sociales pour calmer les revendications sociales.

Le déficit des comptes courants pourraient se situer en 2012 à plus de 7% du Pib et le déficit budgétaire devrait largement dépasser les 6,5 % cette année.

Les chiffres relatifs au premier trimestre 2012 montrent une reprise de la croissance à  4,8% en glissement annuel ainsi qu’une reprise des investissements, des recettes touristiques et des transferts des émigrés. L’activité industrielle tend à retrouver son  niveau tendanciel, soutenue par la reprise dans le secteur des mines,  de la chimie, de  l’agriculture et surtout du tourisme. Toutefois, cette reprise est tellement fragile qu’elle  risque d’être compromise à la moindre agitation sociale. Le gouvernement de transition table sur une croissance de 3,5% en 2012 et de 4,5% en 2013.»

* L’article s’intitule ‘‘Dans un environnement international incertain, des signes de reprise encourageants’’. Le Ctivie dépend de l’Institut arabe des chefs d’entreprise (Iace).