Les coupures d’eau potable se poursuivent dans plusieurs régions du pays. On connaît désormais les causes, mais que fait le gouvernement pour y remédier?
Des perturbations dans la distribution de l’eau potable ont été enregistrées, aujourd’hui, dans les zones supérieures des délégations de Ksour Essef et Sidi Alouane au gouvernorat de Mahdia (littoral centre-est).
La Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) impute ces perturbations à une panne imprévue au niveau de la station de pompage de Menzel Farsi : encore une coupure d’électricité.
Le problème c’est que ces coupures d’eau intempestives ont été très fréquentes, depuis le début de l’été dans plusieurs régions du pays, et notamment au gouvernorat de Mahdia.
Rachid Ben Daly, président de la commission technique, chargée d’enquêter sur les causes des coupures d’électricité, a indiqué, vendredi, au cours du point de presse périodique au palais du gouvernement de la Kasbah, que les coupures dans les stations de pompage d’eau, responsables des coupures dans le réseau d’eau potable dans certaines régions, sont dues à «un manque de coordination» entre la Sonede et la Société tunisienne d’électricité et de gaz (Steg) «pour éviter les coupures répétées».
La poursuite des coupures d’eau, comme aujourd’hui à Mahdia, montre que la coordination souhaitée tarde à se mettre en place.
«Mais que fait le gouvernement?», se demanderait le chef du gouvernement Hamadi Jebali.
I. B.