altPoulina Group Holding (Pgh) va créer, prochainement, «un ensemble de projets dans les différentes régions du pays, pour un investissement d’environ 300 millions de dinars».


C’est Abdelwaheb Ben Ayed, président de ce fleuron du secteur privé tunisien, qui l’a annoncé, à l’issue d’une rencontre avec le chef du gouvernement provisoire, Hamadi Jebali, au palais du gouvernement à La Kasbah.

Les projets en question sont un Data Center à Tunis, une usine de fabrication de glace, une unité de produits laitiers près de Kairouan et une autre de céramique dans la région du Kef.

Ces projets pourraient créer plusieurs milliers d’emplois directs et indirects, surtout dans les régions intérieures, jusque là oubliées par les plans de développement, et qui enregistrent les taux de chômage et de pauvreté les plus élevés du pays. C’est, d’ailleurs, dans ces régions que le vent de la révolte s’est déclenché, le 17 décembre 2010 pour essaimer dans tout le pays et provoquer la chute du régime de Ben Ali.

M. Ben Ayed a rappelé que Pgh a lancé plusieurs projets agricoles, à travers l’ensemble de la république. Après la révolution, le groupe à créé des projets dans certaines régions défavorisées, notamment à Oued Zarga (gouvernorat de Béja) et Bir Mcherga (gouvernorat de Zaghouan).

Créé dans les années 1970 autour de l’activité avicole, le groupe Poulina s’est considérablement développée et son activité largement diversifiée au fil des ans. Ce qui lui a d’occuper une place très importante sur le marché tunisien. Pgh compte aujourd’hui une centaine d’entreprises, dont la plupart sont parmi les leaders de leur métier en Tunisie et, parfois, à l’étranger.
Au 31 décembre 2010, le groupe comptait 76 filiales en Tunisie, 10 en Libye, 4 en Algérie, 2 en France, 4 au Maroc et 2 en chine.

I. B.