Les prix des hydrocarbures à la pompe ont augmenté à partir d’aujourd’hui. Les augmentations annoncées puis retardées depuis plusieurs mois, varient entre 80 et 100 millimes.
Les nouveaux prix à la pompe s’établissent comme suit :
- gasoil : le prix est passé de 1,010 dinar (DT) le litre à 1,090 DT (+80 millimes) ;
- gasoil ppm 50 : le prix est passé de 1,200 à 1,300 DT (+ 100 millimes) ;
- super sans plomb : le prix est passé de 1,370 à 1,470 DT (+ 100 millimes) ;
- fuel oil lourd n°2 : le prix est passé de 420 à 450 DT la tonne.
Les prix du pétrole lampant (0,810 DT le litre) et du gaz de pétrole liquéfié 7,400 DT la bouteille de 13kg), restent inchangés.
Selon le ministre de l’Industrie, Mohamed Lamine Chakhari, cité par l’agence Tap, ces augmentations sont devenues, selon lui, «inéluctables, dans la mesure où le prix du baril de pétrole a augmenté sur le marché international et que la valeur du dollar s’est accrue de 15% par rapport au dinar tunisien».
Mohamed Sadok Bdioui, président de la chambre nationale des gérants et propriétaires des stations-services, relevant de l’Utica, avait annoncé ces augmentations, précisant à la Tap, avoir obtenu samedi, la structure des prix de vente des produits pétroliers de la direction générale de l'énergie (ministère de l’Industrie).
Le ministre des Finances par intérim, Slim Besbes, avait affirmé dans un entretien récent avec la Tap que «l’ajustement des prix des hydrocarbures en Tunisie est devenu inévitable», avançant que «le gouvernement avait ajourné cette augmentation, après une relative stabilisation des prix des hydrocarbures au mois de juin dernier».
«La question de l’ajustement est devenue impérative pour préserver les équilibres financiers», a-t-il relevé, rappelant que «le coût total de la compensation en Tunisie a été estimé dans le budget de l’Etat pour cette année, à 4.000 millions de dinars, montant qui aurait pu créer 300 mille postes d'emploi».
I. B. (avec Tap).