«La Tunisie ambitionne de produire 30% de son énergie d’ici 2030 à partir des énergies renouvelables», a indiqué Mohamed Lamine Chakhari, ministre de l’Industrie.
Ce chiffre est pour le moins ambitieux. Sous Ben Ali, il y a moins de deux ans, on avançait, sans trop y croire, le chiffre de 20% à l’orée de 2020. Peu d’experts, même les champions des énergies renouvelables, n’y croyaient vraiment. Autant dire que les 30% qu’avance aujourd’hui M. Chakhari peuvent paraître surréalistes. De la part d’un ministre «provisoire», cela peut paraître présomptueux. Mais, lui, semble vraiment y croire…
Recevant, mardi, le secrétaire général adjoint de l’Union pour la Méditerranée (UpM) chargé de l’énergie, Sotiris Varouxakis, le ministre a indiqué que «divers projets de production d’énergie solaire et éolienne, dans les diverses régions du pays, sont actuellement soumis à l’examen du gouvernement».
De son côté, M. Varouxakis a exprimé la volonté de l’UpM d’apporter son appui pour la concrétisation de projets pilotes dans le domaine des énergies renouvelables en Tunisie.
I. B. (avec Tap).