La Tunisie est absente cette année du classement du Forum économique mondial de Davos sur la compétitivité 2012-2013. Merci qui?
L’année dernière, à la même période, Tunisie avait perdu 8 places dans ce même classement pour les années 2011-2012, passant de la 32e (sur 142 pays), sous le règne de Ben Ali, à la 40e place, après la révolution.
La participation, le 27 janvier dernier, du chef du gouvernement Hamadi Jebali, à la 42e réunion du Forum économique mondial de Davos, le choix de cette ville suisse pour son 1er voyage en Europe, et son plaidoyer en faveur de l’aide internationale à la Tunisie dans sa transition démocratique ne semblent pas avoir eu d’effet sur les économistes et experts chargés de noter les pays selon leurs performances économiques. Puisque la Tunisie a fini par disparaître complètement de leur tableau de bord.
Cet événement peut inspirer deux commentaires. «Ils ne nous aiment pas. Ils regrettent Ben Ali et ses sbires et sanctionnent le peuple tunisien qui a choisi de renouer avec son identité arabo-islamique», dirait un Nahdhaoui.
«C’est la conséquence de la crise économique et sociale que traverse le pays depuis la révolution et qui a été accentuée par l’incompétence du gouvernement», répliquerait quelque dirigeant de l’opposition.
Imed Bahri
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