C’est l’un des rares hommes d’affaires impliqué avec l’ancienne mafia au pouvoir à être poursuivi en justice. Ecroué depuis le 7 juillet 2011, il ne sera pas libéré de sitôt.
C’est à se demander, comme le fait son avocate Radhia Nasraoui, la célèbre militante des droits de l’homme, s’il ne va pas payer pour tous les autres entrepreneurs, qui étaient cul et chemise avec les Ben Ali, les Trabelsi et autres El-Materi, et qui sont toujours libres comme le vent.
La chambre d’accusation de la cour d’appel de Tunis a rejeté, en effet, mardi, la demande de libération de l’entrepreneur présentée par son groupe d’avocats. Il restera donc en prison et comparaitra en état d’arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis.
C’est le juge d’instruction de la 8e chambre qui a émis le mandat de dépôt à l’encontre de Khaled Kobbi, soupçonné dans une affaire d’acquisition d’un terrain d’une superficie dépassant 20 hectares dans la région de Mhamdia, à l’ouest de Tunis, viabilisée et transformée en zone industrielle aux frais de l’Etat, avant d’être revendu à des prix peu conformes aux règles édictées par le Code d’incitation des investissements dans le secteur industriel.
I. B.
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