Standard & Poor’s estime, dans un rapport publié cette semaine, que «le développement des activités bancaires islamiques pourrait atténuer certaines pressions financières» dans les pays d’Afrique du Nord.
En Afrique du Nord, après le printemps arabe, l’évolution du paysage politique a ravivé le débat sur le développement de l’industrie bancaire islamique.
Selon Standard & Poor’s, «les facteurs économique et socio-politique jouent en faveur de la croissance des activités bancaires islamiques dans la région, où elles sont actuellement peu développées.»
Cette croissance, pour autant, devrait être graduelle et les experts de l’agence de notation n’attendent pas de «développement significatif avant deux à trois ans au moins».
Ils supposent, en outre, que responsables politiques, régulateurs et banques parviennent à créer un climat de confiance.
Dans les pays d’Afrique du Nord où existent des banques (Egypte, Tunisie et Maroc), «le développement des activités bancaires islamiques pourrait, entre autres initiatives, atténuer certaines pressions financières», estime Standard & Poor’s.
Cela pourrait, par exemple, contribuer au développement des activités et de l’intermédiation bancaires en général, et élargir l’accès au financement pour les entreprises et les Etats de la région.
Source: communiqué.