Les réserves tunisiennes en devises vont s’améliorer grâce… aux crédits étrangersLes réserves en devises de la Tunisie vont s’améliorer, à partir de novembre, après la mobilisation de 3,500 milliards de dinars, provenant de crédits et de financements étrangers.

Cette bonne nouvelle a été annoncée, samedi, par le ministre chargé des Affaires économiques et sociales, Ridha Saidi, alors que les experts s’inquiètent de la forte baisse des réserves en devises, évaluées aujourd’hui à 95 jours d’importantions, se rapprochant ainsi du seuil fatidique des 90 jours.

M. Saidi a déclaré à la presse, en marge de la conférence des gouverneurs, que ces financements vont renforcer la capacité de la Tunisie à importer à 120 jours.

Il a expliqué la baisse des réserves en devises en Tunisie par le remboursement par l’Etat d’un prêt de 650 millions de dollars (MD), en avril 2012.

Il a, encore, annoncé que la Tunisie va abriter pendant les deux premières semaines de novembre 2012, une rencontre du Forum économique mondial de Davos, avec la participation d’hommes d’affaires et de décideurs économiques, du monde entier.

Une délégation du Fem viendra en Tunisie, la semaine prochaine, afin d’examiner les préparatifs de cette manifestation similaire au forum organisé en Turquie au mois de juin 2012.

Le ministre a affirmé, dans son exposé devant les gouverneurs, que le nombre des projets bloqués s’est réduit à 500 sur un total de 800 recensés en 2012, estimant «positif», la réalisation d’un taux de croissance de l’ordre de 3,3% au cours du 1er semestre 2012.

Il a souligné que la semaine prochaine sera marquée par l’annonce de 10 grands projets, dont le coup d’envoi sera bientôt donné. Ces projets font partie d’un total de 60 dans plusieurs secteurs, tous initiés par l’Etat, suivant des critères bien définis, et dont la réalisation se fera à long terme.

M. Saïdi a avancé que le budget de l’Etat pour l’année 2013, comprendra la suppression de plusieurs mécanismes de lutte contre le chômage, tels que celui des ouvriers des chantiers (plus de 77.000), étant donné qu’il affecte le marché de l’emploi et épuise le budget de l’Etat en subventions sociales.

I. B. (avec Tap).