Jusqu'à fin octobre, la Tunisie a accueilli plus de 5 millions de touristes, en hausse de 27,7% par rapport à 2011 et en baisse de 15% en comparaison avec 2010.Jusqu'à fin octobre, la Tunisie a accueilli plus de 5 millions de touristes, en hausse de 27,7% par rapport à 2011 et en baisse de 15% en comparaison avec 2010.

 C'est ce qu'a annoncé Elyes Fakhfakh, ministre du Tourisme, à l'ouverture d'un séminaire national sur «l'économie de l'énergie dans le secteur du tourisme», tenu jeudi, à Hammamet.

Des ambitions à l'image de la situation dans le pays

Les recettes touristiques ont également évolué de 34% comparées à celles de 2011 pour atteindre environ 2,6 milliards de dinars, a encore précisé M. Fakhfakh. Par rapport à 2010, ces recettes ont, par contre, régressé de 10%, a-t-il déploré.

Ces indicateurs prouvent que le secteur est en passe de réaliser les objectifs programmés en début d'année, visant notamment à rétablir, au plus tard 2013, les résultats de 2010, a indiqué le ministre, dont les ambitions semblent pour le moins mitigées, étant donnée la situation sécuritaire qui prévaut dans le pays.

Pour pouvoir réaliser cette sorte de retour à la case départ, M. Fakhfakh, a indiqué que son département a mis en place une unité de gestion par objectifs. Celle-ci aura pour mission de veiller à la concrétisation des programmes et plans d'actions recommandés par l'étude stratégique pour la promotion du secteur touristique à l'horizon 2016. Sa mise en service officielle sera annoncée dans les prochains jours, a ajouté le ministre.

Mieux vaut penser au long terme

Principaux objectifs de l'étude: accroître de 1 million par an le nombre des touristes en vue d'atteindre 8,6 millions de touristes, en 2013, et 10 millions en 2016, doubler les dépenses moyennes du touriste, en 2020, promouvoir les investissements touristiques et augmenter les investissements dans le tourisme alternatif de 10% par an.

Il s'agit de la promotion de la destination Tunisie, notamment sur le net, du financement des investissements touristiques, de la structuration du secteur, de la diversification du produit touristique et de l'amélioration de la qualité.

Sur un autre plan, le ministre a souligné que la révision des incitations aux investissements affectant négativement le rendement du tourisme, dans le cadre du nouveau code d'incitation aux investissements, ne manquera pas de stimuler les investissements touristiques innovants, notamment ceux utilisant les énergies renouvelables.

I. B. (avec Tap)