L'Institut arabe des chefs d'entreprises organise du 28 au 30 novembre un séminaire de formation sur «la gestion obligataire et trésorerie de l'entreprise».
Ce séminaire, qui se tiendra à la Maison de la l'entreprise, au quartier des Berges du Lac, est adressé aux chefs d'entreprises, directeurs financiers, cadres des banques et d'assurance, etc.
Des techniques de gestion adaptée aux réalités des marchés
De la gestion obligataire domestique à la gestion obligataire internationale, les marchés financiers, et plus particulièrement le marché obligataire, ont connu un développement exceptionnel.
Depuis les années 80, on assiste à l'émergence d'une grande masse de produits obligataires et de techniques de gestion qui s'adaptent aux réalités des marchés et surtout aux besoins des investisseurs et chefs d'entreprises.
En effet, tous les financiers et chefs d'entreprises cherchent à réaliser des gains et améliorer leurs trésoreries, mais la grande volatilité qui caractérise les produits obligataires oblige ces derniers à mettre en position des stratégies de gestion qui s'adaptent aux situations des marchés. Aussi, les agents institutionnels disposant de capitaux considérables participent vivement au développement du marché obligataire.
Techniques sophistiquées et coûts considérables
Comparé aux actions, l'investissement en obligations représente la plus grande part des investissements sur le marché des capitaux. Le recours au marché d'actions nécessite la mise en place de techniques plus sophistiquées et engendre des coûts considérables. De plus, le marché des obligations est caractérisé par une approche plus simplifiée et peu risquée du moment qu'il s'appuie sur un facteur très important dans le monde financier : le taux d'intérêt.
La gestion obligataire est un combat contre l'incertitude sur les marchés. Le gérant doit faire face à de nombreux risques: pertes de change, défaillance de l'emprunteur, contraintes règlementaires, etc., et fixer un cadre d'analyse, un objectif et les limites de ses positions. De là découle l'importance de la «hiérarchisation» des actions.
Néanmoins, le gérant accorde la plus grande importance aux stratégies à mettre en place car celles-ci reposent sur un principe très important: la «théorie de portefeuille», qui cherche toujours à optimiser les actions des investisseurs. Pour cela, plusieurs outils et techniques sont mis en place afin de parvenir aux objectifs.
Ce séminaire de formation vise à approfondir cet aspect à travers la réponse à cette question: quelles sont les stratégies à mettre en place par les institutions financières, particulièrement les banques, en vue d'une gestion optimale de leurs investissements tout en tenant compte des contraintes et facteurs pouvant en affecter la performance?
Le séminaire regroupera strictement 25 participants, et en raison des méthodes pédagogiques.
Source: communiqué.