La Tunisie et l’Union européenne pour un tourisme durableUne lettre d'intention pour le développement du dialogue entre la Tunisie et l'Union européenne (UE) dans le domaine du tourisme a été signé, mercredi, dans le cadre du Carrefour d'affaires et de technologies (Cat 2012).

Selon cette convention, signée par Elyes Fahkfakh, ministre du Tourisme, et Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne chargé de l'Industrie et de l'Entreprenariat, les deux parties réaffirment l'importance du secteur dans la région méditerranéenne et soulignent la nécessité d'établir et de renforcer la coopération entre l'UE et les principaux pays émergents de la Méditerranée en vue de promouvoir des modèles de développement touristique durable et responsable.

Au regard des principaux défis auxquels est confronté aujourd'hui le tourisme tunisien, la Tunisie et l'UE ont convenu de créer un mécanisme de consultation bilatérale et de dialogue au niveau des hauts fonctionnaires visant à renforcer le débat sur les sujets d'intérêt commun, tels que la croissance économique et la création d'emplois dans le secteur du tourisme, le développement du tourisme durable, la mise en œuvre des étapes clés du schéma d'orientation stratégique du tourisme et le renforcement des connaissances socio-économiques sur le secteur.

L'Europe est le premier marché touristique pour la Tunisie au niveau de tous les paramètres de l'activité (nombre de touristes, recettes et nuitées touristiques).

En 2010 la Tunisie avait accueilli 3.814.402 Européens sur un flux global de 7 millions de touristes, soit 45% du total. Les touristes européens ont réalisé pour la même année 29,5 millions de nuitée sur un total de 35 millions et ont ainsi généré une recette de 2.859 millions de dinars (MD).

Sur le plan international, le tourisme tunisien est essentiellement représenté en Europe avec 15 représentations sur un total de 19 que compte le secteur à l'étranger.

Pour les 10 premiers mois de 2012, on a enregistré l'entrée de 2.757.000 touristes européens; soit une évolution de 42% par rapport à 2011 et un écart négatif de 22% par rapport à 2010.

I. B. (avec communiqué).