L'Union européenne (UE) maintient ses engagements en faveur de la Tunisie, mais elle en attend «une garantie de stabilité et de sécurité, condition sine qua non de la confiance qui est la base du commerce et de l'investissement».
Dans son discours à l'ouverture du Carrefour de l'industrie et des technologies (Cat 2012), mercredi matin, au Palais des expositions du Kram, en présence du chef du gouvernement Hamadi Jebali et du ministre de l'Industrie Riadh Bettaieb, Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne chargé de l'Industrie et de l'entrepreneuriat, a déclaré que «l'octroi à la Tunisie, le 19 novembre, du ''statut avancé'', donc et de partenaire privilégié de l'Union européenne (UE) marquera le début d'une collaboration fructueuse.»
M. Tajani, qui était accompagné d'une délégation de 40 chefs d'entreprise européens de haut niveau, a ajouté : «Je suis là pour dire au gouvernement et aux entreprises tunisiennes que nous sommes déterminés à renforcer notre collaboration pour aider nos industries et Pme respectives à créer bien-être et empois à l'échelon euro-méditerranéen.»
Le responsable européen a cependant ajouté que l'Europe a des attentes vis-à-vis de la Tunisie, qu'il a résumé en trois points: «(i) d'abord, une garantie de la stabilité et de la sécurité, condition sine qua non de la confiance qui est la base du commerce et de l'investissement ;
(ii) la définition et la mise en œuvre d'une politique cohérente dans tous les domaines qui affectent les industries et les affaires en général, en assurant une coordination efficace entre les différents ministères concernés;
(iii) et, finalement, la création d'un environnement règlementaire favorable à l'entreprise, et surtout aux petites et moyennes entreprises qui génèrent l'essentiel de notre croissance économique et de nos emplois. Pour cela il faut penser à la qualité de la réglementation, la minimisation de la bureaucratie, la simplication : en somme tous les éléments nécessaires pour ''la libération de l'énergie des entreprises''».
I. B.