Les taximen vont protester le 5 décembre à la place à la place de la Kasbah, devant le siège du gouvernement, pour essayer de faire entendre leurs revendications.
Cette action a été annoncée par la chambre syndicale nationale des taxis, structure relevant de la Fédération nationale du transport (Utica), dans un communiqué, en date du 20 novembre.
Elle a été décidée à lors de la réunion du bureau exécutif de ladite chambre, en présence des présidents des chambres syndicales régionales dans les gouvernorats, en réaction au refus obstiné de plusieurs ministères et autres administrations de satisfaire les revendications des professionnels.
Simultanément à cette annonce, la Fédération nationale du transport a annoncé que la chambre syndicale nationale des services portuaires (gardiennage, amarrage et désamarrage) compte aussi se joindre à la protestation pour les mêmes raisons, à savoir le refus des ministères en relation de satisfaire les exigences du secteur.
La chambre syndicale nationale des taxis a formulé des demandes précises et explicites à quatre ministères : Finances, Industrie, Affaires sociales et Commerce. Et c'est la première fois, à notre connaissance, qu'un corps de métier formule des exigences simultanées à plusieurs ministères sur fond d'intentions grévistes.
Les principales demandes des «taximen» peuvent être exposées comme suit et ventilées par ministères:
Finances :
- abrogation de la taxe sur les véhicules qui carburent au GPL;
- révision des frais de l'assurance;
- unification des taxes imposées au secteur;
- révision des frais de la vignette en ce qui concerne les véhicules acquis en leasing;
- et facilitation d'obtention des crédits.
Industrie :
- mise à disposition du matériel nécessaire à l'équipement des voitures d'une carburation au GPL.
Commerce :
- consultation de la chambre syndicale nationale en ce qui concerne les marques des voitures à introduire et ne pas focaliser uniquement sur les moteurs à gasoil;
- baisse des prix des voitures;
- et révision des tarifs de jour pratiqués au client et imposition d'une taxe sur les bagages.
Affaires sociales :
- classification du métier comme pénible et réduction par voie de conséquence de l'âge légal de la retraite pour le ramener à 55 ans.
Moncef Chtourou