Le secrétaire d'Etat aux Finances Slim Besbes mouille le maillot et vole au secours de son co-équipier du gouvernement, le ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem.
Interrogé sur l'affaire du chèque d'un million de dollars viré par le gouvernement chinois sur un compte bancaire du ministère des Affaires étrangères, M. Besbes a déclaré, mercredi, sur Shems FM, que le ministère des Finances est au courant du don chinois au ministère des Affaires étrangères.
«Le ministère des Finances n'attend pas une autorisation de la blogueuse Olfa Riahi (qui a révélé l'existence de ce virement, Ndlr) pour faire son devoir», a dit M. Besbes, estimant que «l'information ne mérite pas un tel tapage médiatique».
Le secrétaire d'Etat a ajouté que «la partie chinoise à exigé le secret à propos de cette opération» (sic !), estimant que «cette exigence de confidentialité est assez normale dans la logique des relations internationales» (re-sic!).
«Ce n'est pas la première fois que la Chine fait un don à la Tunisie et qu'elle exige la secret sur l'opération» (re-re-sic!), a encore affirmé le très loquace secrétaire d'Etat.
Les Tunisiens ne sont-ils pas en droit de connaître la vérité sur TOUTES ces «opérations secrètes» et d'interroger le gouvernement sur les justifications TRES SECRETES de ces «générosités chinoises»?
M. Besbes a, décidément, perdu une occasion de se taire. A vouloir plaire à Ennahdha et assurer ainsi son emploi, il a provoqué, sans le vouloir, un autre scandale. Celui des «virements secrets de la Chine à la Tunisie».
I. B.