Jim Young Kim s'est déclaré fier des progrès réalisés en Tunisie et du courage des Tunisiens, ajoutant que le pays doit réussir sa relance économique et devenir un exemple de succès pour les pays de la région.
Le président de la Banque mondiale (BM), en visite officielle en Tunisie les 24 et 24 janvier, à la tête d'une délégation de son organisation, a affirmé qu'il était venu exprimer le soutien de la BM à l'expérience tunisienne en matière de transition démocratique, en dépit des conditions difficiles que le pays traverse avait indiqué.
A l'issue d'une rencontre, mercredi, à Dar Dhiafa (Carthage) entre la délégation de la BM et plusieurs hauts responsables tunisiens, le président de la BM s'est déclaré fier des progrès réalisés en Tunisie et du courage du peuple tunisien, affirmant que le pays doit veiller à poursuive l'œuvre engagée afin de réussir sa relance économique et devenir ainsi un exemple de succès à suivre par l'ensemble des pays de la région.
Rappelons que cette institution financière avait accordé à la Tunisie, en décembre 2012, un prêt d'un montant de 500 millions de dollars pour appuyer la relance économique et sociale du pays.
A l'issue de la visite de la délégation de la BM à Tunis, Riadh Bettaieb, ministre de l'Investissement et de la Coopération internationale, a cru devoir affirmer que «la BM a donné son accord de principe pour l'octroi à la Tunisie d'un prêt d'une valeur de 500 millions de dollars (1USD = 1,557 TND), sous forme d'appui budgétaire, pour l'exercice 2013».
«La Banque mondiale (BM) a discuté avec les autorités tunisiennes de la possibilité d'un appui budgétaire additionnel pour 2013», a souligné, pour sa part, le directeur du Maghreb à la BM, Simon Gray dans un communiqué publié jeudi. Il a cependant tenu à préciser que «cet appui dépendra de la performance du programme du gouvernement pour le renforcement de l'environnement des affaires et la promotion de la transparence et la bonne gouvernance».
Autrement dit, M. Bettaieb est allé trop vite en besogne et brûlé bien des étapes. Pris par cette manie qu'a le gouvernement de la «troïka» d'annoncer l'obtention de nouveaux prêts comme une grande réalisation gouvernementale.
I. B.