Une délégation officielle du Burkina Faso a proposé aux investisseurs tunisiens un partenariat public-privé pour la mise à niveau de l'Abattoir Frigorifique de Ouagadougou (AFO).

L'Etat burkinabé, vise à travers un tel projet, à développer la capacité de production de l'abattoir qui comporte 14 chambres froides, un matériel roulant et d'autres équipements de 20 à 40.000 tonnes par an et de rendre l'AFO une structure économique rentable, a-t-on indiqué dans un exposé présenté à cette occasion.

La délégation, conduite par Zougouri Bernard, secrétaire général du ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat du Burkina, et composée de représentants du ministère des Ressources animales, de la Société de gestion de l'abattoir frigorifique de Ouagadougou et du Programme d'appui aux filières agro-sylvo-pastorales, a eu une réunion, dimanche, au siège de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Sfax (CCIS) où elle a discuté, avec quelques opérateurs tunisiens présents, des possibilités de partenariat.

La réunion a permis de présenter l'appel d'offres international lancé au début de ce mois par le ministère burkinabé pour la réalisation du projet de modernisation de l'abattoir de Ouagadougou financé par la Banque Mondiale.

La délégation du Burkina doit visiter des entrepôts frigorifiques à Sfax et Mahdia. Lundi à Tunis, elle a rencontré des investisseurs et opérateurs économiques locaux.

I. B. (avec Tap).