Une politique d’austérité sera appliquée dès le début de 2014. Et en bonus : des hausses du prix du transport public, de la vignette automobile (+25%) et autres nouvelles taxes sur les voitures.
Comme tout va bien dans le meilleur des mondes possibles, dans cette Tunisie au bord de la faillite, le gouvernement Ali Larayedh, «le meilleur que les Tunisiens aient eu dans toute leur histoire», selon Rafik Abdessalem, ex-ministre des Affaires étrangères et gendre de Rached Ghannouchi, nous réserve quelques belles surprises pour les prochaines semaines. Selon Elyes Fakhfakh, ministre des Finances – qui n’a pas de compétence particulière dans ce domaine pointu –, la Tunisie a commencé à appliquer des mesures d’austérité pour réduire les dépenses publiques de 5% après que le déficit du budget ait franchi le seuil de 7%. M. Fakhfakh n’indique pas cependant si cette réduction va toucher le train de ses collègues du gouvernement ou si ces derniers, par patriotisme, vont faire le geste de réduire leurs salaires de 30%, pour cause de crise, comme l’ont fait, au moment de leur prise de poste, les membres du gouvernement socialiste de François Hollande. Z. A. Illustration : Elyes Fakhfakh, ministre des Finances. |