Le ministère de la Coopération internationale et du Développement va démarrer le projet de mise en œuvre l’Instance nationale de l’investissement (INI) visant à améliorer les opportunités d'investissement dans le pays.
Ce projet vient d’avoir, lundi, le soutien de la Société financière internationale (IFC), branche du Groupe de la Banque mondiale, et de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Il examinera le cadre institutionnel et les processus régissant les investissements en Tunisie. Et oeuvrera pour améliorer la gouvernance dans le secteur public de la réglementation des investissements et de développer des stratégies d'investissement dans les secteurs clés. Le projet contribuera également à la poursuite du dialogue entre les secteurs public et privé, pour assurer la transparence lors de l’élaboration des politiques visant à développer l'économie et à créer des emplois. «La réussite de la mise en place de ce projet permettra d'accroître les investissements ainsi que le nombre d'investisseurs privés, et d'améliorer l'environnement des affaires pour les entreprises locales et étrangères», a déclaré Lamine Doghri, ministre de la Coopération internationale et du Développement. Et d’ajouter : «Nous sommes impatients de poursuivre notre partenariat avec l’IFC et l'OCDE». Cette collaboration se base sur les efforts considérables qui ont été déployés pour améliorer le climat d'investissement en Tunisie, en particulier au cours de ces deux dernières années. Le pays a bénéficié de l'Examen de la politique d'investissement entrepris par l'OCDE, en coopération avec le gouvernement, et ce projet complétera l'examen en cours du Code de l'Investissement en Tunisie, qui encourage les principes de non-discrimination, de transparence et de concurrence. «Dans le cadre de l'engagement de l’IFC pour renforcer le climat d'investissement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ce projet jouera un rôle crucial pour encourager les nouveaux investissements et préserver les anciens en Tunisie, et favorisera ainsi la concurrence tout en créant de la croissance et des emplois», a déclaré Antoine Courcelle-Labrousse, représentant résident de l’IFC en Tunisie. «En améliorant la coordination pour la définition et la mise en œuvre des politiques d’investissement, ainsi que des mesures de promotion et de facilitation de l’investissement dans des secteurs stratégiques, ce partenariat devrait aider la Tunisie à monter en gamme dans les chaînes de productions internationales, et ainsi créer de la valeur ajoutée et des opportunités d’emploi», a indiqué, pour sa part, Karim Dahou, manager exécutif à l’OCDE. Ce projet a été rendu possible grâce au soutien du Fonds de transition de la région MENA, un dispositif créé par le Partenariat de Deauville. Le fonds démontre un engagement conjoint des pays membres du G8, des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et des partenaires régionaux, ainsi que des institutions financières internationales et régionales, pour promouvoir une gouvernance plus responsable, une croissance économique durable, et de meilleures opportunités d'emploi pour les jeunes et les femmes. Source : communiqué. |