La Société tunisienne de verrerie (Sotuver) a annoncé une hausse de 38,4% de son chiffre d’affaires au cours des 9 premiers mois de 2013 par rapport à la même période de l’année écoulée.
Ce chiffre d’affaires s’est établi à 29,150 millions de dinars (MD). Pour le 3e trimestre 2013, la progression a été de 67,4%, à 10,782 MD, par rapport à la même période de l'année dernière. Sur le marché local, les ventes du 3e trimestre ont atteint 4,067 MD, en progression de 28,8%, en comparaison du 3e trimestre 2012, ramenant les réalisations, au 30 septembre, à 12,906 MD, soit +11,5%. Pour le marché export, les ventes ont doublé au cours du 3e trimestre passant de 3,285 MD, à 6,715 MD. Cette performance porte les réalisations, au 30 septembre, à 16,245 MD, soit une évolution de +71,2%. Il est à noter que les exportations représentent 56% du chiffre d’affaires global. D’après le management de la société, ce taux devra s’améliorer au cours des années futures pour atteindre les 65%. La société a fortement profité du démarrage de son deuxième four. La valeur de la production des 9 premiers mois 2013 a atteint 32,260 MD contre 19,887 MD pour la même période 2012, soit une progression de 62,2%, dépassant ainsi, les réalisations de l’année 2012 de 11,6%. Parallèlement, l’endettement de la Sotuver a atteint, au terme du mois de septembre 2013, 34,516 MD, soit une augmentation de 33,5%, par rapport au 31 décembre 2012. Les prêts engagés ont, en effet, servi au financement de l’installation de la deuxième ligne de production sur le four 2 et du besoin en fonds de roulement supplémentaire, résultant de l’augmentation de la capacité de production. Les investissements réalisés en 2013 s’élèvent, ainsi, à 9,138 MD et portent, essentiellement, sur la mise en place de la deuxième ligne de production sur le second four. La Sotuver a nettement, profité du démarrage effectif du deuxième four en 2013. Les réalisations de la société sont excellentes et dépassent largement les prévisions. Toutefois, la société fait face à un risque très important qui est celui de l’annulation de la subvention énergétique par l’Etat. L’intermédiaire en bourse Mena CapitalPartners (MCP) considère qu’«étant une industrie énergivore, la Sotuver risque de voir ses charges d’exploitation augmenter significativement. Nous ne pouvons pas encore quantifier l’impact de l’annulation de cette subvention sur la capacité bénéficiaire de la société... avant la communication du management de cette dernière». I. B.
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