Le prix de l’huile d’olive, fixé l’an dernier à 5,2 dinars le litre, ne sera pas revu à la hausse cette année. Malgré la mauvaise récolte, due à la sécheresse qui a touché les oliveraies pendant la période de floraison.
La saison de la cueillette d’olives a démarré le 15 novembre. Selon une source du ministère du Commerce, le prix d’un litre d’huile fixé, l’an dernier, en concertation avec le ministère de l’Agriculture, à 5,2 dinars, ne changera pas à priori, malgré la baisse considérable de la récolte d’olives prévue pour la saison 2013-2014 par l’Office national de l’huile (ONH). Selon les estimations, la production de l’huile d’olive pour la saison en cours va chuter considérablement. Dans certaines zones oléicoles traditionnelles, la baisse est estimée à plus 60% et la production globale n’atteindra guère 80.000 tonnes, contre 220.000 tonnes en 2012. L’ONH dispose cependant d’un stock qui équivaut à 4 fois la consommation locale, estimée à 35.000 tonnes. La Tunisie, 5e producteur d’huile d’olive dans le monde derrière l’Espagne, l’Italie, la Grèce et la France, aura du mal cette année à exporter son huile. Car, l’Italie et l’Espagne connaitront, pour leur part, une récolte assez exceptionnelle. Ce qui va affecter l’exportation de l’huile tunisienne. Il convient de rappeler que 60% des exportations de produits agricoles proviennent souvent de l’huile d’olive. Z. A. |