«La performante technologie 4G (4e génération des standards de la téléphonie mobile), caractérisée par son très haut débit, c'est-à-dire des transmissions de données à des débits théoriques supérieures à 100 Mb/s, pourrait être introduite sur le marché tunisien dans deux ans», a estimé, Mounir Frikha, directeur de l'Ecole supérieure des communications de Tunis (Sup'Com).

Le responsable, qui intervenait, mercredi, au forum organisé par Sup'Com, sur le thème «4G en Tunisie: de nouveaux défis technologiques et économiques», a indiqué, cependant, que l’implantation du 3G dépendra des besoins et de la demande des utilisateurs.

D'après M. Frikha, la Tunisie a accusé un retard dans l'introduction de cette technologie par rapport aux autres pays du monde, dans la mesure où 81 pays ont déjà adopté les solutions 4G et le nombre des abonnés à ces réseaux s'élève à 200 millions et pourrait atteindre 2 milliards d'ici fin 2018.

Au niveau du ministère des Technologies de l’information et de la communication, des démarches sont déjà en cours pour préparer la mutation vers cette technologie et le déploiement des réseaux appropriés, a-t-il dit.

Mohamed Khalil Akakzia, ingénieur radio d'accès-chef d'équipe à Nokia Solution Network (NSN) a indiqué, pour sa part, que cette solution pourrait facilement être implémentée en Tunisie.

«Les utilisateurs de la technologie 3G vont certainement émigrer vers la solution 4G», a-t-il affirmé, citant parmi ses avantages la rapidité d'accès et de partage du savoir et des connaissances ainsi que la facilité d'usage pour les professionnels. Selon lui, 443 opérateurs dans le monde utilisent déjà où envisagent d'utiliser la solution 4G.

I. B. (avec Tap).