C'est ce qui ressort d'une convention de soutien au transport aérien entre Tunis et Tozeur signée mardi matin entre l'Office national du tourisme tunisien (ONTT) et la compagnie nationale Tunisair Express.

Cette décision vise à redynamiser l'aéroport international de Nafta-Tozeur et à promouvoir le tourisme intérieur, notamment oasien et saharien, durant cette période de vacance scolaire d'hiver, généralement marquée par une forte fréquentation touristique, aussi bien des Tunisiens que des étrangers.

Elle intervient alors que le sud tunisien vit au rythme des festivals internationaux qui se tiennent, chaque année, au cours de la période allant du 24 au 31 décembre.

L’aéroport international de Nafta-Tozeur est desservi actuellement par trois vols hebdomadaires par semaine. L’ONTT et Tunisair Express ont convenu de mettre en place 12 vols supplémentaires au cours de la période allant du 21 décembre 2013 au 5 janvier 2014. Ce qui devrait permettre de mettre en place, en moyenne, un vol direct par jour entre Tunis et Tozeur.

Au cours de cette période, la région du sud invitera des professionnels du tourisme et des opérateurs économiques pour animer un forum portant sur les opportunités d'investissement dans la région, qui se tiendra à Kébili le 25 décembre 2013.

La nouvelle mesure a suscité, on l’imagine, l'intérêt de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) qui va en profiter pour mettre en place des voyages organisés au profit des Tunisiens et des touristes étrangers comportant le transport aérien, l'hébergement hôtelier et les excursions à travers les régions du sud.

Une campagne d'information nationale est menée par l’ONTT, Tunisair Express et la FTAV afin que les Tunisiens saisissent l'opportunité que leur offre cette mesure de visiter la région oasienne et saharienne en cette période de l’année caractérisée par un climat clément.

Les représentants du tourisme tunisien à l'étranger font de même été auprès des tour-opérateurs étrangers afin qu’ils inscrivent la destination dans leurs programmes et drainent ainsi davantage de flux touristiques en direction du sud tunisien.

I. B. (avec Tap)