Les employés de la société Tunisian Indian Fertilisers (Tifert) poursuivent leur grève pour la 3e semaine consécutive, pour exiger une hausse de la prime de risque et l'unification des primes des différentes catégories professionnelles.
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Une réunion est prévue aujourd’hui au siège de l'entreprise à Tunis, entre les représentants des employés et l'administration pour trouver une sortie à la crise, a indiqué à l'agence Tap un membre de la commission paritaire de cette entreprise, qui emploie 468 agents et cadres. Tifert est une société tuniso-indienne des engrais basée à la Skhira, dans le sud-est tunisien. Son entrée en exploitation a accusé un retard de 2 ans et elle a dû faire face à une augmentation de 50 millions de dinars (MD) de son coût de réalisation, a précisé, pour sa part, Jamel Safi, le responsable du projet. Outre les interruptions dans la production et les difficultés techniques, l'entreprise a été handicapée par le recrutement, sous la pression, d'un personnel dont elle n'avait pas besoin, précise ce même responsable à l’agence Tap. Le capital de Tifert est de 90 MD, dont 70% sont détenus par la partie tunisienne, représentée par la Compagnie de phosphate de Gafsa (CPG) et le Groupe chimique tunisien (GCT), et 30% par les sociétés indiennes. L’entreprise devrait produire annuellement 360.000 tonnes d’acide phosphorique destinés à l’Inde. Le projet a été lancé depuis 2009 pour un investissement de 750 MD, mais il tarde encore à démarrer la production. I. B. |
