bei tunisie 3 5

La Banque européenne d'investissement (BEI) a accordé, mardi, un crédit de 150 millions d'euros (325 millions de dinars) à l'Entreprise tunisienne d'activités pétrolières (Etap).

 

Ce crédit, remboursable sur 7 ans avec 5 années de grâce, financera la mise en exploitation d'une partie de la concession «Nawara», dans le sud de la Tunisie, pour la production du gaz et de pétrole, a indiqué Mohamed Akrout, Pdg de l'Etap.

«C’est un projet énergétique, d’un coût estimé entre 800 et 850 millions de dollars (1 dollar=1,57 dinar), et qui sera mené à part égale entre l'Etap et la société autrichienne OMV», a-t-il précisé.

«Ce projet entrera en exploitation en 2016 et permettra la création d'environ 1.500 postes d'emplois dans une première étape (réalisation du projet) et 100 autres en phase finale (exploitation)», a ajouté le responsable.

«La capacité de production de ce champ est estimée à 2,7 millions m3 de gaz par jour et 7.000 barils de pétrole quotidiennement, totalement destinés à la consommation locale», a-t-il souligné.

Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI, a déclaré que ce crédit permettra d'améliorer les conditions d'exploitation de ces gisements et d’accroitre la production nationale en ressources énergétiques, dans des conditions environnementales strictes. Il a ajouté que ce projet réduira, également, le recours de la Tunisie à l’'importation des ressources énergétiques, ce qui va avoir un impact positif sur sa balance des paiements.

Kamel Bennaceur, ministre de l'Industrie, de l'Energie et des Mines a précisé, de son côté, qu'il s'agit d'un projet important au point de vue sécurité énergétique, principal vecteur de croissance économique.

D'après M. Bennaceur, l'octroi de ce crédit à des conditions avantageuses prouve la confiance de la BEI en la nouvelle Tunisie.

Depuis la révolution, en janvier 2011, la BEI a mobilisé au profit de la Tunisie, 563 millions d'euros (1,2 milliard DT) destinés au financement de nouveaux projets dans les secteurs de l'énergie, les PME, les infrastructures et le logement social.

I.B. (avec Tap).