Dans un communiqué publié jeudi, l’Utica exprime sa «profonde inquiétude» face aux actes de violences survenus ces derniers jours dans la ville de Ben Guerdane après la fermeture du poste frontalier de Ras Jedir.
Tout en soulignant «le droit de chaque région de Tunisie au développement et à une vie digne», ainsi que «le droit des Tunisiens à manifester de manière pacifique et à exprimer leurs préoccupations et leurs opinions dans le cadre de la loi», la centrale patronale attire l’attention de l’opinion et des autorités sur «la gravité de ces événements et leurs conséquences néfastes sur la sécurité du pays et sa stabilité». Elle exprime aussi «son rejet et sa condamnation de toutes les formes de violence, de destruction et d’agression des forces de sécurité.» L’Utica appelle, par ailleurs, les habitants de Ben Guerdane «au self-contrôle, à l’esprit de responsabilité et à la protection des biens publics et privés». Elle les exhorte aussi à «éviter tout acte pouvant provoquer une escalade ou augmenter la tension, car ceci ne servirait l’intérêt d’aucune partie quelle qu’elle soit et pourrait même avoir des conséquences désastreuse sur la région et le pays en général.» La centrale syndicale appelle enfin au calme et au dialogue, qui demeure «le seul moyen pour surmonter tous les problèmes.» I. B. |