Jendouba et le Kef regorgent d'importantes potentialités touristiques, culturelles et naturelles, mais elles demeurent jusqu'ici sous-exploitées, notamment au plan touristique.

A la veille de cette visite, la ministre a tenu, mardi, une séance de travail, en présence de Nejib Khabbouchi et Tahar Matmati, respectivement gouverneurs de Jendouba et du Kef, pour débattre de l'état des lieux touristique prévalant dans ces régions et des moyens à mettre en œuvre pour relancer l'activité touristique et l'inscrire dans une dynamique durable.

Les activités touristiques dans la région de Tabarka-Ain Drahem a connu, au cours des dernières années, une crise grave du fait de la désaffection des tour-opérateurs étrangers et du déficit des flux touristiques; ce qui a occasionné la fermeture de plusieurs établissements hôteliers et la sous-exploitation de l'aéroport de la région.

L'artisanat, activité très liée au tourisme, se meurt à Tabarka et Aïn Drahem.

Pour la région du Kef, l'accent a été mis sur la nécessité d'exploiter au mieux les richesses écologiques et culturelles dont regorge la région.

Toutes ces questions seront examinées, d'une manière exhaustive au cours des réunions des conseils régionaux du tourisme, qui seront présidés pour la première fois par la ministre du Tourisme, et dont l'ordre du jour a été établi avec les gouverneurs de Jendouba et du Kef.

I. B. (avec communiqué).