Le nouveau code des investissements a été axé sur la promotion des grands investissements agricoles et n'a pas tenu compte de l'importance des petits et moyens investissements dans ce secteur vital pour l’économie tunisienne.
Dans une déclaration à l'agence Tap, en marge de sa participation à une session de formation sur la sécurité sanitaire des produits alimentaires destinée aux entreprises actives dans le domaine de l'agroalimentaire dans le district du centre-est, le directeur du partenariat et de l'amélioration de la qualité à l'Agence de promotion des investissements agricoles (Apia), Abdelmomen Toukabri, a estimé que «le nouveau code des investissements a marginalisé les petits et moyens projets agricoles», qui représentent, pourtant, 75% du total des investissements réalisés dans le secteur. Ce texte, adopté par l'ancien gouvernement en novembre dernier, ne comporte pas, selon lui, des avantages visant à inciter les jeunes à investir dans le secteur agricole surtout que les banques sont de plus en plus réticentes au financement de ce type de projets. Les investissements agricoles pourront contribuer plus largement au développement des zones intérieures à vocation agricole, a aussi indiqué M. Toukabri, soulignant, par ailleurs, que le code des investissements a divisé le secteur agricole à travers l'attribution du caractère industriel aux unités agroalimentaires et le maintien du caractère agricole pour les unités de production de base. Tout en réaffirmant la nécessité de mettre l'ensemble du système agricole sous la tutelle du ministère de l'Agriculture, le responsable de l’Apia a appelé les différentes composantes de la société civile à demander la révision des articles du nouveau code des investissements. I. B. (avec Tap). |