Il y a eu une reprise graduelle de l’activité économique en Tunisie au cours des 2 premiers mois de 2014, mais le rythme reste en-deçà des attentes.
Ce constat a été fait par le conseil d'administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT), lors de sa dernière réunion, le 26 mars 2014. Il a abouti à une révision à la baisse du taux de croissance économique attendu pour l’année 2014, ramené de 3,5% à 2,8%, faisant suite à une revue du taux d’accroissement attendu de la valeur ajoutée surtout pour le secteur des industries manufacturières et des services marchands. Le conseil d’administration de la BCT estime, dans un communiqué, que la situation économique reflétée par ces chiffres, et compte tenu des résultats modestes enregistrés au cours de l’année dernière, demeure loin du niveau requis. Elle n’est pas, en tout cas, «à même de répondre aux aspirations du pays en matière de développement, de créations d’emplois et de maîtrise des équilibres financiers globaux». Par conséquent, le Conseil appelle toutes les parties prenantes à «une prise de conscience de l’impératif de multiplier les efforts et d’œuvrer conjointement à instaurer de nouvelles orientations adéquates pour libérer l’initiative et développer le potentiel productif de l’économie nationale, afin de relever ces défis.» «Les perspectives de l’économie nationale, à court terme, requièrent d’œuvrer à l’atténuation des pressions exercées sur les équilibres financiers internes et externes», a encore estimé le conseil, appelant à «consolider tous les efforts afin de promouvoir le climat des affaires, de réunir les conditions propices à la relance de l’activité d’investissement et à accélérer la cadence des réformes structurelles idoines en vue de jeter les bases d’une économie solide et équilibrée».
I. B. |