Seul un mécanisme de développement solidaire permet de relever les défis liés à la montée du terrorisme, à la faiblesse de la croissance et à la hausse de l'endettement dans le monde.
C’est ce qu’a indiqué le chef du gouvernement provisoire, Mehdi Jomaa, à l'ouverture des réunions annuelles conjointes des établissements financiers arabes (fonds, banques centrales, ministères), mardi, à Gammarth, au nord de Tunis. M. Jomaa a ajouté que la Tunisie a réussi à instaurer un climat de concordance, à élaborer une nouvelle constitution et à élire une Instance supérieure indépendantes des élections (ISIE), précisant que son pays a adopté une approche réformiste et participative, axée sur l’instauration d'un climat d'affaires propice au développement et le renforcement de la bonne gouvernance et de la transparence. La Tunisie, a-t-il noté, œuvrera à donner une impulsion à l'initiative privée, à soutenir les PME et à revoir les systèmes fiscal et de subvention, ajoutant que son pays mise sur ses propres ressources et sur l'adhésion des citoyens au processus de réforme, mais compte, également, sur le soutien de ses partenaires, notamment les institutions financières arabes et internationales. M. Jomaa a rappelé, à ce propos, l’intérêt qu’accorde la Tunisie à la diversification de la coopération entre les pays arabes en vue de promouvoir l'investissement et de réaliser une croissance basée sur l'innovation, la créativité et le savoir. I. B. (avec Tap). |