La Steg dément avoir contribué aux difficultés des sociétés opérant dans le secteur de l'énergie photovoltaïque, précisant qu’elle les a, au contraire, soutenues.
La Société tunisienne de l'électricité et du gaz (Steg) a tenu à faire cette précision, dans un communiqué publié lundi, suite aux déclarations du président de la Chambre syndicale nationale des énergies renouvelables (CSNER), Tahar Achour, à propos des menaces de faillite des sociétés opérant dans le photovoltaique. M. Achour avait, en effet, déclaré, lors d'une conférence de presse, samedi, que «les sociétés opérant dans le secteur de l'énergie photovoltaïque en Tunisie agonisent en dépit de la hausse de la demande et de la disponibilité de nouveaux équipements et techniques». D'après la Steg, ces déclarations sont «contradictoires» et «manquent de précision», car le nombre des sociétés opérant dans le secteur de l'énergie solaire évoqué par M. Achour est «gonflé». «Le marché local ne peut supporter l'activité de 140 sociétés et la Steg ne traite qu'avec environ 60 entreprises», a souligné la société, précisant avoir accordé, au cours du 1er trimestre 2014, des crédits s’élevant à 2,5 millions de dinars (MD) aux sociétés opérant dans le secteur de l'énergie photovoltaïque. Une 2e enveloppe de 1,8 MD sera, bientôt, mise à leur disposition, a ajouté la Steg. La société publique affirme également avoir déboursé, depuis 2010, des crédits d’un montant dépassant 18MD au profit des sociétés du secteur. Le programme des toits solaires a permis de créer de nombreuses opportunités d'emplois et une grande dynamique dans le secteur de l'énergie solaire à travers la mise en place d'un tissu de sociétés de services opérant, notamment, dans l’installation des équipements solaires, note encore la Steg. «Sans l'intervention de la Steg et son rôle d'intermédiaire entre le citoyen, les sociétés et les banques, les sociétés spécialisées dans l'installation des toits solaires auraient été condamnées à l'arrêt dès les premiers mois de la révolution», ajoute le communiqué. I. B. (avec Tap). |