Houcine Dimassi, ancien ministre des Finances, accuse: «Les partis et les syndicats ne cherchent pas à redonner à l'économie son rythme habituel».
Tout en dénonçant une tendance générale dans le pays à exiger une contrepartie pour le moindre effort fourni, cet économiste proche de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et que l’on ne peut soupçonner de libéralisme effréné, estime, par ailleurs, que «la situation économique dans le pays commande des sacrifices et une réduction des dépenses de subventions.» Intervenant lors d'une rencontre organisée par un club de jeunes à Monastir (centre-est), M. Dimassi a souligné «la nécessité d'adopter des mesures d'urgence pour retrouver le rythme normal de croissance d'avant révolution et de réduire les dépenses publiques pour alléger l'impact de la crise économique que traverse actuellement le pays». «Ces mesures sont nécessaires et urgentes pour retrouver un certain équilibre des finances publiques et éviter que la situation ne soit intenable dans quelques mois», a-t-il encore souligné averti. I. B. |
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