offre emploi 11 21Selon un récent rapport, la Tunisie est historiquement bien intégrée dans les chaînes de valeur mondiales (CVM), notamment dans 3 secteurs phares de son industrie.

Ces secteurs sont le textile habillement, l’agroalimentaire et les industries mécaniques, électriques et électroniques.

C’est ce qu’indique le rapport sur les ‘‘Perspectives économiques en Afrique 2014’’, élaboré conjointement par la Banque africaine du développement (BAD), le centre de développement de l'OCDE et le PNUD.

Ce rapport, consacré au ‘‘Chaînes de valeur mondiales et l'industrialisation (CVM) de l'Afrique’’, a été présenté, lundi, à Kigali (capitale rwandaise), à l'occasion de la tenue des assemblées générales de la BAD (19-23 mai 2014).

D'après ce document, «l'intégration de la Tunisie dans les CVM est stimulée par les accords de libre-échange avec l'Union européenne (UE), mais elle est handicapée par divers obstacles en matière de politiques commerciales et d'investissement, d'environnement des affaires, de logistique, de transports, de déséquilibres régionaux et de transferts de technologie.»

Tout en mettant l'accent sur ces 3 secteurs clés de l'industrie tunisienne déjà cités, le rapport a précise qu'ils «représentent 75% des entreprises exportatrices et concentrent plus de 65% des emplois industriels».

Le secteur des industries mécaniques, électriques et électroniques a connu «l'évolution la plus marquée grâce au développement des branches des composants automobiles et aéronautiques... Ses exportations ont progressé de 18% en moyenne et par an, entre 2000 et 2012».

Le rapport a aussi noté que «de nouvelles activités, comme les technologies d'information et de communication (TIC) et l'externalisation, se sont récemment développées, mais leur intégration dans les CVM se limite à des maillons de sous-traitance, à faible valeur ajoutée, et elles restent géographiquement concentrées sur les zones littorales».

Selon ce rapport, la chaîne de valeur représente «l'ensemble des activités menées par les entreprises pour amener un produit ou un service depuis sa conception à son utilisation, par le consommateur final (...). Chaque étape offre, à des degrés divers, des opportunités de création au niveau local, d'activités, d'emplois et de bénéfices pour les entreprises, lesquelles induisent des compétences, des technologies et des recettes publiques, sous formes de taxes».

I. B. (avec Tap).

 

Pour lire la note Tunisie (réalisée par Philippe Trape, Mickaelle Chauvin et Hatem Salah) dans son intégralité. 

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