offre emploi 11 21L’ANME vient de mettre en route une initiative destinée à engager le secteur cimentier dans un programme volontaire d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Cette initiative a été entamée par l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME) en 2013 par le lancement de concertations et d’une étude approfondie qui, d’après Samir Amous, représentant du bureau d’études Apex Conseil Tunisie, analyse l’état des lieux dans le secteur cimentier et propose un mécanisme d’atténuation des émissions de GES.

Lors d’un déjeuner-débat, organisé, mardi, à Tunis, M. Amous a fait savoir que le mécanisme proposé vise à lever les différents obstacles à la mise en œuvre de mesures d’atténuation de GES dans le secteur cimentier et à promouvoir l’investissement dans des technologies moins intensives en carbone. Ceci, a-t-il avancé, engendrerait des réductions d’émissions de plus de 8 millions de tonnes équivalent CO2 (MTE CO2) sur la période 2014-2020.

La mise en œuvre dudit mécanisme aidera les cimentiers à concilier développement économique et atténuation d’émissions de GES.

Le mécanisme de GES, dont les coûts de mise en œuvre avoisineraient les 7 millions d’euro, a été développé dans le cadre des efforts onusiens d'incitation à la mise en place de tels systèmes visant à lutter contre les retombées des changements climatiques.

Pour les professionnels présents, au cours de ce débat, il est question de mettre en place, au plan organisationnel, une unité de gestion du mécanisme au sein de l’ANME et d'établir un accord volontaire entre l’Etat et le secteur cimentier dans ce domaine.

Sur le plan technique, ils ont recommandé de renforcer les capacités des différents intervenants et participants quant à l'utilisation de ce mécanisme.

Afin de faciliter l'accès des cimentiers au mécanisme GES, des primes à l'investissement pour les actions d'efficacité énergétique leur sont accordées.

D’après l’étude en question le mécanisme de GES générerait environ 3 millions de tep (tonne équivalent pétrole) d’économies de combustibles fossiles sur la période 2014-2020, et plus de 9 millions de tep sur la période 2021- 2030, soit au total 12 millions de tep sur la période 2014- 2030.

Ces économies d’énergie engendreraient 814 MDT d’économies pour les cimentiers, sur la période 2014-2020, et plus de 2,6 milliards de MDT sur 2021-2030, soit au total 3,4 milliards de dinars sur la période 2014- 2030.

Le secrétaire d’Etat chargé du Développement durable Mounir Majdoub s’est déclaré optimiste en ce qui concerne l’économie d’énergie dans le secteur cimentier dont le poids dans l’économie nationale est indéniable.

Source : Tap.

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