Le suicide, dimanche soir, de Noureddine Maddouri de Hammam-Lif, a gonflé la colère de ses collègues, les chauffeurs de taxi se disant «arnaqués par Ennakl Automobiles».
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Le défunt, qui a réparé 4 fois le moteur défaillant de son véhicule, une Volkswagen de type Polo 7, sans résultat, a désespéré et mis fin à ses jours, dimanche à minuit, laissant derrière lui 2 enfants en bas âge. Suite à ce suicide, des centaines de chauffeurs de taxis, en colère depuis 2 mois, ont décidé de poursuivre leur sit-in devant le siège de la société Ennakl Automobiles, concessionnaire des voitures Volkswagen, Audi, Seat et Porsche, à la zone industrielle Charguia II, au nord de Tunis. Ils comptent, d’ailleurs, aller protester, aujourd’hui, mardi 27 mai, devant le siège de l’Utica, à la Cité El-Khadhra. Ils attendent toujours une solution définitive au problème des moteurs défaillants de leurs véhicules achetés au prix fort. «Ennakl Automobile nous a vendu des plateaux d’œufs et non des véhicules», dit l’un des taximen, qui continue de payer ses traites aux banques alors que sa Polo 7 est immobile au garage. La semaine dernière, le président provisoire de la république Moncef Marzouki avait, par le biais de l’un de ses conseillers, promis aux sit-inneurs d’intervenir pour suspendre le paiement des traites en attendant qu’Ennakl Automobiles règle le litige. Z. A. |
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