BG Tunisia «réfute fermement toutes les allégations de manque de gouvernance», dont elle a fait l’objet ces derniers mois en Tunisie, et qu’elle qualifie de «non fondées et diffamatoires».
Dans un communiqué publié vendredi 8 août 2014, la firme britannique se dit «navrée de noter de plus en plus de fausses allégations concernant la façon dont elle mène ses activités.» Tout en réfutant fermement ces allégations, elle a tenu à rappeler que, «conformément à ses principes d'affaires, elle respecte toutes les lois en vigueur et les autorisations requises et cela pour toutes ses activités et avec tous ses partenaires.» BG Tunisia est le plus grand producteur de gaz naturel en Tunisie, fournissant actuellement plus de 60% de la production tunisienne de gaz. Elle affirme avoir investi, depuis plus de 20 ans en Tunisie, plus de 4 milliards de dollars américains dans le secteur de l'énergie et, à titre d’exemple, a reversé à la Tunisie l’équivalent de plus de 1,4 milliard de dollars américains en taxes et redevances ces 7 dernières années. BG Tunisia affirme, dans le même communiqué, investir plus de 3 millions de dinars tunisiens par an en activités sociales, qui bénéficient à des centaines de familles. «Ces activités comprennent, entre autres, l'emploi au sein de la communauté, la formation professionnelle, un programme d’entrepreneuriat, des investissements dans l'infrastructure (y compris la mise à niveau, en cours, du Centre sanitaire de Nakta et de plusieurs écoles), ainsi que les donations annuelles à l'occasion du mois de ramadan et de la rentrée scolaire», précise le communiqué. Une installation onshore de BG Tunisia. BG Tunisia a développé deux champs gaziers complexes, Miskar et, avec son partenaire tunisien la Société tunisienne d'activités pétrolières (Etap), le champ Hasdrubal. Elle fournit ainsi à la Tunisie une part importante de ses besoins énergétiques. «Ces champs ont généré un nombre important d’emplois. Ils ont permis l’utilisation de ressources et d’entreprises locales, dynamisant ainsi plusieurs activités commerciales, créant des milliers d'opportunités d'emploi indirect et contribuant à un meilleur environnement socio-économique», explique encore BG Tunisia. Elle ajoute: «Grâce au développement de ces deux champs gaziers complexes, la Tunisie a allégé sa dépendance quant aux importations d'énergie plus coûteuses, particulièrement en provenance de l'Algérie. La grande majorité des revenus provenant de ces champs est reversé à la Tunisie, soit sous forme de taxes et de redevances soit par d'autres coûts d'exploitation et d’investissements dans les emplois locaux, biens et services». Evoquant le projet d'extension du permis Amilcar, approuvé par le Comité consultatif des hydrocarbures et qui attend la publication au Journal officiel, BG Tunisia affirme avoir, «en toute bonne foi», «continué à investir des montants importants, notamment dans l'évaluation technique de la géologie pour mieux comprendre la composition du bassin, en particulier son contenu en H2S et en substances inertes». Elle affirme également œuvrer, en étroite collaboration avec la Direction générale de l'Énergie (DGE), et d'autres opérateurs, «pour une initiative industrielle à la recherche de la valorisation du Golfe de Gabès dans la perspective d'un pôle stratégique. Nous sommes convaincus que, compte tenu des structures géologiques offshores complexes et des niveaux élevés de substances inertes, des structures commerciales plus novatrices, associées au prix concurrentiel du gaz, seront nécessaires pour matériellement optimiser le développement de ce bassin», note la firme. Evoquant la demande qui lui a été faite par le gouvernement tunisien pour la construction d'une unité GPL (butane et propane), BG Tunisia indique, dans le même communiqué, que ce projet «a été financé à 100% par BG, au nom de BG Tunisia LPG S.A., en utilisant les réserves de réinvestissement de BG Tunisia et ce dans le cadre de la législation locale.» Champ offshore de Hasdrubal. «La demande initiale du gouvernement comprenait le traitement et le transport par route mais pas le transport par pipelines ni le stockage et l’export, qui ont ensuite été ajoutés au projet à la demande du gouvernement tunisien», ajoute le communiqué. Autre éclaircissement apporté par la firme britannique: «L'accord final, Avenant numéro 5 au permis Amilcar, signé par le gouvernement tunisien, par l'Etap et par BG Tunisia stipule que, outre le projet de GPL, les travaux comprendraient une unité de stockage et d’export et deux pipelines entièrement financés par BG Tunisia. Le gouvernement tunisien a ensuite autorisé BG Tunisia à utiliser une deuxième partie des réserves de réinvestissement de BG Tunisia pour couvrir le coût de l'investissement supplémentaire au nom du gouvernement tunisien. Au final, BG Tunisia a fait un investissement de 394 million dollars, via BG Tunisia LPG S.A., pour la construction de la station de traitement, de transport, de stockage et d’export du GPL d’Hasdrubal, tel que requis par le gouvernement tunisien et son partenaire l’Etap.» Tout en considérant qu'elle a «agi conformément aux lois en vigueur et aux dispositions de son permis d’exploitation», BG Tunisia estime également avoir «agi avec intégrité, de bonne foi et en toute transparence, et a honoré la demande du gouvernement». La firme britannique n’omet pas de souligner la baisse de la production, l’augmentation des coûts et la multiplication des tensions sociales, mais elle cela ne l’empêche pas, dit-elle, de «continue à travailler dans le respect des meilleures normes de sécurité et d'environnement, et ce en appliquant les standards opérationnels internationaux, tout en respectant ses engagements vis-à-vis de la Tunisie et de son partenaire l’Etap». Champ offshore de Miskar. Le champ Hasdrubal exploité actuellement par BG Tunisia pour le compte de son partenaire l’Etap, assure régulièrement un niveau élevé de performance aux standards internationaux en termes de sécurité et de régularité de la production, assure la firme britannique. Evoquant ses investissements futurs, notamment le lancement du projet de l'usine d'acide sulfurique de Miskar, dont le coût total est estimé à 80 millions de dollars, BG Tunisie indique que ce projet permettra de maintenir la production du champ de Miskar tout en répondant aux nouvelles normes tunisiennes environnementales et en permettant le développement d’une technologie susceptible de débloquer de nouvelles réserves offshore dans le Golfe de Gabès. «Je réfute catégoriquement les allégations non fondées concernant BG Tunisia. Je n'ai pas constaté la moindre preuve qui puisse justifier les critiques formulées à notre égard, et ce dans toutes les activités dans lesquelles nous sommes engagés», a déclaré Michael Rees, président de BG Tunisia. Et d’ajouter: «Nos équipes sont professionnelles et hautement qualifiées, composées à plus de 97% de Tunisiens, et je suis fier du travail important que mes collègues fournissent chaque jour. Malgré les grands défis que nous avons rencontrés, y compris des centaines de jours de blocages et de perturbations depuis janvier 2011, nos employés ont assuré plus de 60% de la production nationale de gaz de la Tunisie. Ceci est le résultat de l'engagement personnel et du courage de chaque membre de l'équipe de BG Tunisia.» Et M. Rees de conclure: «Ensemble, et avec le soutien de nos partenaires, nous sommes engagés à continuer à mener à bien ce travail de façon sure, fiable et responsable, et de soutenir la Tunisie durant cette phase de transition.» Source : communiqué. |
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