Selon les données publiées par la CPG, la compagnie est parvenue à équilibrer ses comptes, malgré un manque à gagner de 350 MD, étant donné qu'elle a fonctionné avec 55% de sa capacité.

La compagnie n'a pas pu produire que 3,9 millions tonnes du phosphate, contre des prévisions qui tablent de 5,5 millions, alors que les unités de transformation du phosphate n'ont transformé qu'environ 3,6 millions.

La CPG explique la baisse de sa production par les mouvements sociaux menés par des chômeurs et des employés dans le bassin minier, indiquant que l'arrêt de production de ses unités, depuis le 13 décembre 2014, a provoqué une perte journalière d'environ 10.000 tonnes.

L'arrêt de l'activité de la Société tunisienne de transport des produits miniers, en raison de mouvements sociaux revendiquant le recrutement de 1.600 agents par la CPG, a entravé la production.

En effet, la production total de phosphate pour les années 2011, 2012 et 2013 n'a pas atteint le niveau de l'année 2010 (8 millions de tonnes).

Le stock du phosphate commercial (après lavage) est estimé, en 2014, à 2,8 millions tonnes dont 2 millions à Redeyef, 1,1 million à Om Larayes, 400.000 au Kef Chfayer et le reste au Kef Dour et Medhilla.

Les arrêts de production ont provoqué, selon la CPG, la baisse du stock de phosphate dans les unités de transformation à 5 jours d'activité au lieu de 30 et une perte, à fin novembre 2014, de 14% de la capacité de transformation du secteur.

I. B. (avec Tap).