La ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Salma Elloumi-Rekik, a réitéré, hier, la volonté du gouvernement Habib Essid de soutenir le secteur et de renforcer sa visibilité.
Mme Elloumi-Rekik a reçu, lundi 16 février 2015, les membres du conseil exécutif de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), conduits par leur président Radhouane Ben Salah, qui a donné un éclairage sur les principales préoccupations des professionnels du secteur touristique et hôtelier: l'endettement, l'ouverture du ciel, le bradage des prix, la qualité des services et la faiblesse des budgets de promotion... Les membres du conseil exécutif de la FTH ont souligné la nécessité de trouver des solutions urgentes au problème de l'endettement du secteur, qui a un impact négatif sur la qualité des prestations et l'image même de la destination et de la profession. Salma Elloumi Rekik et Radhouane Ben Salah. Ils ont également appelé à trouver des solutions radicales aux problèmes de l'environnement et de la propreté. Des intervenants ont demandé l'accélération du traitement du dossier de l'ouverture du ciel en vue de renforcer les flux touristiques en direction de la Tunisie. En ce qui concerne la promotion, les hôteliers ont revendiqué une part de 50% des recettes générées par la taxe de séjour, afin de contribuer à la promotion de l'offre touristique et, notamment, en recourant davantage à la communication digitale. Pour la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, la priorité est à la relance de l'économie et à la mise en place des meilleures conditions de stabilité et de sécurité. Elle a, à cet effet, rappelé la volonté du gouvernement Habib Essid de soutenir le développement du secteur et d'accroitre sa visibilité, alors que le paysage touristique mondial est marqué par une rude concurrence et l'émergence de nouvelles tendances auxquelles il faut apporter des réponses adaptées. Evoquant la question des réformes structurelles du secteur, la ministre a souligné la nécessité de les inscrire dans une dynamique de concertation, de manière à assurer la pérennité du tourisme tunisien. A ce titre, a-t-elle précisé, le secteur est appelé à rattraper des retards notamment au niveau de la maitrise des nouvelles technologies de l'information, de la diversification de l'offre, de la formation professionnelle et de la qualité des services. Tout en soulignant l'importance de l'ouverture du ciel pour le développement du tourisme, Mme Elloumi-Rekik a indiqué que ce dossier, comme ceux de la pression fiscale, feront l'objet de séances de travail avec les ministères concernés. Les hôteliers ont suggéré, pour leur part, la création d'une cellule de veille et de suivi des marchés émetteurs en baisse, tels que ceux de la France et de la Russie. I. B. (avec communiqué). |
{flike}