C’est l’un des éléments clés du programme économique du parti de Néjib Chebbi et Maya Jribi, qui a été présenté, mercredi, au cours d’une conférence-débat organisée par la section Pdp d’El Menzah-Ennasr et animée par Mahmoud Smaoui et Mohamed Salah Ayari.
Mahmoud Smaoui a commencé par exposer les grandes lignes de ce programme économique, notamment l’importance de l’Etat dans le développement économique à travers un triple rôle: de réglementation de l’économie, de réorientation stratégique et de relance de l’investissement public. M. Smaoui a parlé d’«un nouveau modèle de gouvernance basé sur la décentralisation économique et politique».
Sur un autre plan, le Pdp propose de :
- délaisser l’économie de sous-traitance, en place dans le pays depuis les années 1970, et de s’orienter vers les secteurs à forte valeur ajoutée,
- œuvrer pour un équilibre entre les régions dans divers domaines ;
- résoudre le chômage par une croissance soutenue dans une logique d'augmentation du pouvoir d’achat des citoyens et donc de la consommation.
- impulser l’investissement public et privé, national et international, en privilégiant les activités portées par l’innovation.
Mohamed Salah Ayari a présenté, de son côté, le projet de réformes fiscales destiné notamment à encourager les entreprises à investir et à créer des emplois. Parmi les mesures proposées, la réduction de l’impôt sur les sociétés de 30% à 20%.
Le Pdp propose, sur un autre plan, que les bénéfices provenant de l’exportation soient soumis à l’impôt sur les sociétés au taux de 10%. Il préconise aussi la suppression de la Tva à 6% et l’établissement d’une Tva solidaire de 19% (au lieu de 18) afin d’offrir la gratuité des soins au quart le plus démuni de la population tunisienne.
I. B. (d’après un communiqué du Pdp)