Les ministres des Finances des pays du G8, réunis samedi à Marseille (sud de France), ont examiné le plan d’aide financière au «printemps arabe» avec la participation de la Tunisie, l’Egypte, le Maroc, la Jordanie et la Libye.
Ce conclave doit promettre, selon les agences de presse internationales, le versement de 38 milliards de dollars aux quatre premiers pays d’ici 2013. L’aide promise en mai à l’Egypte et à la Tunisie, dans le cadre du Partenariat de Deauville, devrait ainsi être étendue au Maroc et à la Jordanie.
Cette aide financière vise à soutenir les processus de réformes démocratiques entrepris dans ces pays. Elle s’ajoute au financement disponible via le Fonds monétaire international (Fmi). Des concours financiers devraient être, également, apportés par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement en Europe (Berd) et la Banque européenne d’investissement (Bei) ainsi que par d’autres pays, tels que la Turquie et les pays du Golfe.
La Tunisie est représentée, à cette réunion, par le ministre des finances, Jalloul Ayed. Le programme quinquennal de relance économique et sociale de la Tunisie déjà présenté au sommet du G8 à Deauville (26 et 27 mai), fixe les besoins du pays à 125 milliards de dollars dont 25 milliards de dinars de financement extérieur. Il prévoit, essentiellement, la réalisation de projets d’infrastructure pour désenclaver les régions intérieures, le financement de Pme et la création d’emplois.
Selon les observateurs, cette aide est indispensable à la Tunisie pour qu’elle puisse garantir la transition démocratique et éviter une période de repli économique.
Source : Tap.