La Société des ciments d’Enfidha a récupéré, mardi, ses équipements et son matériel après l’accord conclu avec les habitants du village d’Ain M’dhaker (délégation d’Enfidha).


Des habitants de ce village avaient confisqué les équipements de la société, ce qui engendrait un arrêt de travail depuis le 23 juin dernier et affectait sensiblement le marché du ciment.
François Cherpion, directeur général de la société, a indiqué à l’agence Tap que l’usine retrouvera son rythme de production habituel dans les cinq prochains jours, exprimant ses remerciements aux autorités régionales et locales pour les efforts qu’elles ont déployés pour résoudre ce problème.
En vertu de cet accord, l’Etat s’engage à consacrer des fonds destinés au renforcement de l’infrastructure dans la région (bitumage des routes, éclairage public, extension du réseau d’assainissement).
Une enveloppe annuelle sera également mobilisée au titre des équipements collectifs afin de construire une maison de jeunes, un terrain de quartier, un village des métiers, un collège et des espaces verts.
Par ailleurs, la société s’engage à contribuer au financement d’un fonds pour impulser le développement socio-économique dans la délégation d’Enfidha.
La société des ciments d’Enfidha assure 800 emplois directs et indirects et 25% de la production nationale du ciment. Une partie de sa production est exportée vers la Libye et l’Algérie.

 

I. B. (avec Tap).