«Comment relancer le développement à Sfax dans la Tunisie de post-révolution ?» Pour répondre à cette question, un séminaire a été organisé, vendredi, dans la capitale du sud.

 


 

Les participants ont abordé, surtout, des questions relatives à l’agriculture, dont la dispersion de la propriété agricole, l’endettement des agriculteurs et le dossier foncier des lots des techniciens dont les terres ont été squattés.

Autre thème débattu : l’agriculture et le développement rural, la hausse du coût de la production agricole et de l’élevage, la baisse de la productivité de la pêche et les perspectives de développement de l’activité de transformation des produits agricoles.

Selon Mokhtar Jalleli, ministre de l’Agriculture et de l’Environnement, qui intervenait, à cette occasion, les situations foncières de 300.000 hectares de terres exploitées seront examinées dans le cadre de commissions régionales qui seront chargées de ce dossier.

Concernant l’éparpillement de la propriété agricole, le ministre estime qu’il est nécessaire de faire bénéficier les propriétaires des terres exploitées de nombreux avantages pour qu’ils puissent se regrouper et exercer ensemble, de manière à améliorer la productivité et l’efficience économique des exploitations.

Evoquant les avantages accordés aux jeunes agriculteurs pour leur faciliter le financement des projets, M. Jalleli a fait remarquer que «d’autres réformes profondes sont à engager mais elles dépassent, pour l’instant, les prérogatives du gouvernement de transition».

Sur un autre plan, le ministre a évoqué l’autorisation récemment accordée pour la création d’une nouvelle usine de production de lait. Ce projet ne manquera pas de contribuer à la réduction des coûts de production, a-t-il indiqué, appelant à valoriser les produits dérivés du lait.

Pour ce qui est des activités de la pêche, M. Jellali, a confirmé la résolution de plusieurs problèmes du secteur, notamment le prix des hydrocarbures, les primes du repos biologique et l’unification du système de la couverture sociale.

«Le secteur souffre encore de phénomènes comme la pêche sauvage qui porte atteinte aux ressources halieutiques», a-t-il néanmoins relevé, recommandant un contrôle continu et des sanctions fermes pour les infracteurs, de manière à dissuader certaines pratiques anarchiques.

Source : Tap.