La compagnie aérienne nationale monte sur ses grands chevaux et menace de poursuites judicaires «tout journal dont les articles porteraient atteinte à tort à la société, ses dirigeants et son personnel».

Tunisair ne cite pas les titres des articles ou les noms des journaux qui auraient diffusé des «informations mensongères et non fondées» la concernant. Elle a cependant la conviction d’être, «la cible de plusieurs journaux ayant publié des articles malveillants, calomnieux et diffamatoires qui [lui] portent préjudice».

«Ces articles contiennent parfois des documents utilisés pour crédibiliser un contenu truffé de mensonges et contre-vérités», ajoute Tunisair dans un communiqué diffusé mercredi. Ces articles sont, selon elle, «alimentés par des informations recueillies auprès d’agents de la société agissant pour des règlements de compte.»

Tout en se disant «disposée à répondre à toutes demandes des journalistes désireux de remplir leur mission dans le respect de la déontologie et la liberté de la presse», la compagnie «informe que, dorénavant, elle se réserve le droit de porter plainte contre tout journal dont les articles porteraient atteinte à tort à la société, ses dirigeants et son personnel par la publication d’informations mensongères et non fondées.»

Les journalistes sont donc prévenus : avant d’écrire quoi que ce soit à propos de Tunisair, ils seraient bien inspirés de prendre contact avec le service de presse de la compagnie.

I. B.