Quand c’est Adel Gaaloul, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Industrie chargé des Tic, qui l’affirme, on peut estimer que l’idée fait déjà son chemin.


Lors d’une conférence de presse portant sur la présentation du dernier rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced), concernant l’économie de l’information, les Tic et le développement du secteur privé, Adel Gaaloul, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Industrie chargé des Tic, a souligné, en réponse à une question sur ce qui empêche Tunisie Télécom d’avancer, que ce qui manque à l’opérateur historique «c’est un partenaire technologique de renommée internationale».

Selon lui «Tunisiana, a son partenaire qatari, qui dispose d’un réseau dans plus de 80 pays. Idem pour Orange. Tunisie Télécom n’a pas cet avantage, à savoir un partenaire qui lui prépare les offres importées d’autres pays et adaptées au contexte tunisien. La compagnie est freinée par cet aspect. TT est obligée d’innover, de créer ses offres, d’assurer le marketing par la suite, ce qui n’est pas le cas des autres opérateurs. Ceci devrait être le rôle des partenaires de l’Etat tunisien dans le capital de TT. Et petit-à-petit on devrait arriver à un accord pour créer cette symbiose dans l’objectif de permettre à la compagnie de grandir encore plus, surtout sur les marchés limitrophes, notamment le marché libyen où il y a de grandes opportunités», a expliqué Adel Gaaloul. Et d’ajouter : «Pour que Tunisie Télécom développe encore davantage ses services, il faudrait tisser un partenariat technique et commercial avec l’une des compagnies mondiales».

Aya Chedi