«Ennahdha oeuvrera à encourager les investisseurs tunisiens et étrangers dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant», a déclaré Hamadi Jebali, secrétaire général du parti islamiste tunisien.
M. Jebali, qui parlait lors d’une rencontre, mercredi, au siège de la Maison de l’entreprise, entre une délégation d’Ennahdha et l’Association des intermédiaires en Bourse (Aib), a souligné la nécessité «d’adopter une politique participative, incluant le tissu associatif, seule garante d’une croissance économique, moteur de la démocratie, notamment en cette période transitoire délicate».
Garantir une croissance pérenne
M. Jebali qui était accompagné de plusieurs dirigeants de son parti, dont Ridha Saidi, chargé du programme économique, Ridha Chkondali et Saleh Essayel, chargés des études et de la planification, a précisé que «la mosaïque de partis qui existe actuellement sur la scène politique ne peut en aucun cas constituer une entrave à la mise en place d’un schéma de développement politique et économique consensuel».
M. Saidi, a, pour sa part, mis l’accent sur le rôle de premier plan qu’aura à jouer le marché financier, notamment en matière de financement des entreprises et de croissance économique. Et d’appeler tous les intervenants sur le marché financier à conjuguer leurs efforts en vue de garantir une croissance économique pérenne qui constituera «un modèle».
Diversification du produit financier
M. Saidi s’est voulu rassurant à l’égard des professionnels du secteur financier qui seront, a-t-il indiqué, «impliqués dans les décisions qui devront être prises au profit du secteur». Il a notamment rappelé que des dispositions urgentes seront décidées en vue de résoudre les problèmes qui entravent le développement de l’investissement en Tunisie, évoquant notamment la lutte contre la corruption et la mise en place des fondements d’une bonne gouvernance, ainsi que la diversification du produit financier tunisien. Et d’ajouter, à ce propos, que la finance islamique constitue un pan de la politique visant à diversifier le produit financier. Traduire : il ne remplacera pas le système financier classique, actuellement dominant en Tunisie.
I. B. (avec Tap).