La Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) a annoncé, mardi, dans un communiqué, qu’elle a revu à la hausse, depuis septembre, les tarifs de l’eau potable.
Cette hausse – annoncée le jour même où, au Palais du Bardo, se tenait la séance inaugurale de l’Assemblée constituante, une manière de bien noyer l’information –, a comporté deux volets.
Le premier concerne les abonnés, dont la consommation dépasse 100 m3 par trimestre. Ces derniers représentent seulement, selon la société, 3% de ses 2,3 millions d’abonnés. L’augmentation ne touche pas «les familles à faible revenu», insiste la Sonede.
Le communiqué précise les détails de cette hausse comme suit :
- 125 millimes/m3 pour une consommation supérieure à 100 et inférieure à 150 m3, par trimestre ;
- 85 millimes/m3 pour une consommation de plus de 150 et de moins 500 m3, par trimestre ;
- 135 millimes/m3 pour une consommation de plus de 500 m3 par trimestre.
Le second volet concerne une augmentation trimestrielle de 300 millimes sur les redevances fixes (lesquelles passent de 3.500 à 3.800 millimes) pour pratiquement la totalité des abonnés (99%) qui disposent de compteurs de 15 mm de diamètre. Traduire : cette hausse touche «les familles à faible revenu», ce que la Sonede n’a pas cru utile de préciser. Voilà c’est fait.
«Cette augmentation est destinée à couvrir une partie des coûts des facteurs de production, ainsi que les besoins de la maintenance des réseaux et des branchements», a précisé une source de l’entreprise citée par l’agence Tap.
I. B.